V. La rénovation
C. La phase 1 du chantier
3) 2019 – 2021 : Le mobilier
L’autel
C’est Alain Dumas, un sculpteur dont les ateliers sont installés à Clermont-Ferrand qui a réalisé l’autel et l’ambon de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. L’installation a été réalisée en mai 2020.
Ces deux éléments ont été réalisés spécialement pour notre église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. L’artiste avait choisi le marbre blanc « chaud et lumineux ».
Le sculpteur a travaillé de concert avec le frère François Cassingena-Trévedy pour réaliser le mobilier liturgique. Le religieux a conçu des éléments en émail pour la croix de procession, le pied du cierge pascal et pour l’ambon. Ce dernier bénéficie d’ailleurs d’une petite particularité : une partie des plaques en émail coloré est amovible pour s’adapter aux couleurs du temps liturgique.
L’autel réalisé en marbre blanc est très simple. « Il provient d’une seule carrière au Portugal, précise l’artiste. Lorsqu’il est éclaté [sculpté] il est lumineux et chaud, à l’inverse du marbre de Carrare.
Il y a deux symboliques pour l’autel : le rocher qui est le Christ et la table du dernier repas.» Alain Dumas a proposé à la paroisse que l’antependium [la face avant de l’autel] descende presque jusque sur le sol de la nef. « Cela donne une présence à cet autel et permet d’habiter les deux espaces : le chœur et la nef. »
Cet autel pèse plus de 600 kg !
Photo de l’installation de l’ambon en Juin 2020
Alain Dumas, sculpteur, martèle les derniers détails du nouvel autel en marbre blanc du Portugal.
L’ambon
L’ambon est réalisé dans la même matière. Il est orné d’un triptyque de cuivre et d’émaux colorés réalisés par le frère François Cassingena-Trévedy moine bénédictin de l’abbaye de Ligugé (Vienne). « L’émail est une matière très lumineuse, et les couleurs de l’émail s’harmonisent et répondent aux mosaïques du maître-autel » indique Alain Dumas. Une partie du triptyque est amovible : « la paroisse souhaite changer la couleur en fonction du temps liturgique. » Une croix de chœur et un chandelier pascal complètent l’ensemble.
Marier l’ancien et le neuf, réutiliser les matériaux pour mieux s’ancrer dans l’histoire de l’église, c’est aussi la proposition d’Alain Dumas pour… le siège de présidence. Il sera orné des pierres de l’ancien banc de communion. « C’est un petit clin d’œil pour les anciens de cette église, précise Henriette Bros-Lemoine, bénévole chargée de suivre les travaux pour la paroisse. Elle a été construite avec la souscription des paroissiens dans les années 1930, il y a encore des personnes âgées ici qui se souviennent de cela. Elles seront heureuse de voir ces pierres utilisées sur le nouveau fauteuil de présidence. »
La croix du Choeur
Le pied du cierge pascal
La vasque baptismale
Le projet prévoit également la création de la vasque baptismale mais sa réalisation a été repoussée pour raisons budgétaires.
L’orgue
La reconstruction de la façade et de la tribune oblige à se préoccuper de l’orgue qui devra être démonté.
L’ancien instrument n’étant pas adapté aux dimensions de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, et nécessitant d’importantes réparations, nous avons pris la décision d’acquérir un nouvel orgue.
Le nouvel orgue
La reconstruction de la façade et de la tribune oblige à se préoccuper de l’orgue qui devra être démonté.
L’ancien instrument n’étant pas adapté aux dimensions de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, et nécessitant d’importantes réparations, nous avons pris la décision d’acquérir un nouvel orgue.
Le nouvel orgue
A l’occasion de la rénovation de l’église, la reconstruction de la façade et de la tribune ont obligé les personnes en charge des travaux de se préoccuper de l’orgue qui allait devoir être démonté.
L’ancien instrument n’était pas sans intérêt mais, conçu pour un salon, ses sonorités douces et veloutées étaient insuffisantes au regard des dimensions de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. De surcroît, ses transmissions électriques et sommiers électropneumatiques devenaient de plus en plus fragiles et nécessitaient d’importantes réparations.
Il a donc été, à cette occasion, envisagé de doter l’église d’un nouvel orgue.
« Nous avons fait don de l’orgue d’origine à une autre paroisse, il était trop petit pour Notre-Dame. Le nouvel instrument, en provenance de Düsseldorf (Allemagne), sera mieux adapté au volume de notre église. » Le temps de faire les réglages et le nettoyage des tuyaux, tout sera en place à la fin du mois de juillet.
La piste de la construction d’un instrument neuf a vite été abandonnée pour des raisons financières et la paroisse s’est tournée vers l’acquisition d’un orgue d’occasion et plus précisément vers l’Allemagne.
Divers projets ont été étudiés ; le choix s’est finalement porté sur un instrument de 18 jeux sur deux claviers et pédalier, construit par le facteur Alfred Führer en 1969 pour l’église évangélique de Düsseldorf Urdenbach en Allemagne.
L’instrument au buffet d’acajou compte trois plans sonores et 1 218 tuyaux dont la longueur va de quelques centimètres à près de 3 mètres. Sa conception est suffisamment polyvalente et ses plans sonores équilibrés pour que l’instrument assure sa vocation première d’orgue liturgique, mais aussi puisse donner lieu à des utilisations en concert, même si sa taille est limitée.
L’instrument est démonté en juin 2020 puis transporté à Asnières. Il subit dépoussiérage, relevage, quelques réparations nécessaires, puis est remonté et harmonisé dans l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-secours par le facteur d’orgues François Delangue. Les travaux sont achevés en juillet 2020.
Il s’agit d’un instrument d’esthétique sonore néo-classique allemande aux transmissions mécaniques (touches et registres).
Vous pouvez voir sa description sur la base de données qui recense tous les orgues dans le monde en vous rendant sur le site suivant :
http://www.orgbase.nl/scripts/ogb.exe?database=ob2&%250=2016915&LGE=FR&LIJST=lang
Sa composition est la suivante :
Commodités : II/I, I/P, II/P.
Cet instrument constitue une référence à Asnières-sur-Seine, aux côtés de l’orgue d’esthétique romantique de l’église Sainte Geneviève, construit par les facteurs Edward et John Abbey en 1893, restauré et agrandi en 2019.