L’Alléluia.
Au seuil de la proclamation de l’Évangile, non seulement l’assemblée se lève, mais elle lance, elle chante si possible, un immense cri de joie : Alléluia ! Ce cri est un rite en lui-même : en chantant l’Alléluia (ou l’acclamation qui remplace l’Alléluia durant le Carême), le peuple accueille le Seigneur qui va s’adresser à lui, il le salue, il lui dit sa foi.
Alléluia est un mot de la prière juive qui est entré dans la prière chrétienne. En effet, le mot Alléluia est la francisation de l’hébreu Halelû-Yah, qui signifie Louez-Yah (Yahvé), c’est-à-dire “Louez Dieu”. “Alléluia!”, s’exclame saint Augustin, signifie Louez le Seigneur, par la vie et les lèvres, le cœur et la bouche, par nos voix et notre conduite.
Il exprime la joie de l’assemblée qui va recevoir, du Christ, Verbe incarné, la Parole de Dieu. Il se présente comme une joyeuse acclamation pascale accompagnant la procession solennelle de l’Évangile et la venue du Seigneur dans sa Parole. En effet, c’est un bonheur pour l’assemblée d’apprendre que le Christ va lui livrer la parole du Salut.