Nous vivons en ces jours une effervescence qui nous prépare à un évènement que tous nous allons célébrer, que nous soyons chrétiens ou non, Noël revêt un moment unique dans notre année.
Tous nous portons le désir de vivre quelque chose de particulier dont la signification peut être partagée : la présence d’un enfant, un moment en famille ou auprès des autres.
Depuis de nombreuses semaines déjà, les magasins nous renvoient à la dimension commerciale et festive de ce temps. Nous souhaitons en faire un moment de qualité pour nous-mêmes, pour notre entourage et voir plus, pour ceux qui sont dans la maladie et l’isolement .
Ce moment peut être féerique en fonction de ce que nous allons en faire.
Soit une fête sans lendemain ou bien un véritable sourire de Noël qui s’inscrit dans notre cœur et dans celui de ceux que nous allons rencontrer
Je garde le souvenir d’un matin de Noël où j’ai eu la chance de visiter des enfants gravement malades et d’avoir participé à la distribution de cadeaux.
Quelle transformation dans ces visages de souffrances, lorsqu’un sourire bénévole et gratuit manifeste la transcendance de la vie, quand Dieu lui-même visite ses enfants et leurs parents.
Le Verbe s’est fait chair, ce que nous célébrons dans notre liturgie est une chair pour tous. Celui qui vient dans la vulnérabilité d’un nouveau né, devient nourriture pour chacun, pour l’humanité entière.
Noël nous invite, nous disciples du Seigneur, à donner, mais aussi à se donner comme nourriture comme nous y invite notre baptême. C’est le sens du temps de Noël.
Alors qu’un silence paisible enveloppe toute chose. Dans ce silence jaillit l’éternité dans notre temps.
La voie des anges brise ce silence pour chanter à chacun de nous : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».
Cette angélique mélodie réclame d’être en silence afin d’accueillir la gloire de Dieu, qui est le centre de Noël. Et cette gloire produit pour la terre, la paix.
Cette dernière n’est pas seulement une absence de guerre, de violence ou de colère, « elle est fondamentalement l’ordre juste des choses », comme le disait St Augustin.
Recevoir la paix, la conserver et la transmettre est un visage de Noël que je nous invite à vivre.
Mission compliquée ? Le sourire de Noël est sûrement la solution à notre portée. Transmettons celui-ci dans notre famille, aux gens que nous croisons, aux plus pauvres, aux gens seuls, aux malades et aux agonisants.
Pourquoi Noël ne serait-il pas aussi simple : je vous souhaite un bon sourire de Noël !