Au service de l’évangile, des personnes et des moyens

Verset des actes relatif au paiement des charges de l’Église ?

 

Si nous avons pu constater une baisse de la fréquentation dominicale dans nos paroisses, elle reste relativement légère et ce sont environ 1 600 catholiques qui viennent régulièrement prier à la messe dominicale. Plus important peut-être, de nouvelles propositions pastorales viennent compléter ou relayer les propositions faites aux personnes de tous âges. Ces propositions touchent des personnes en périphérie de l’Église.

 

Quatre prêtres et trois diacres, six salariés et deux organistes titulaires sont au service de la communauté. Avec une bonne centaine de bénévoles ,  ils assurent la  permanence des nombreux services pastoraux qui nous permettent d’incarner l’Évangile dans les quartiers d’Asnières. Fautil en citer quelques-uns ? Centre de Préparation au Mariage, Aumônerie, Venez et voyez, Hiver Solidaire, fleurissement des églises , Catéchisme, service évangélique des malades, pastorale des funérailles…

 

Évidemment, il faut aussi de l’argent pour entretenir, éclairer et chauffer les bâtiments, payer les salaires, acheter le papier et les fleurs… On aurait pu penser que nos paroisses d’Asnières Centre, des quartiers plutôt aisés comme on dit, n’avaient pas de problème d’argent. Il faut faire le constat inverse : nos paroisses dépendent de la solidarité du diocèse pour payer les salaires et les factures. Comme le résume la fiche jointe, les comptes sont sans appel : nos paroisses ne couvrent pas leurs frais et il manque des dizaines de milliers d’euros pour équilibrer les comptes.

 

Église verte, Église solidaire, n’est ce pas aussi et d’abord payer ses factures pour assurer la pérennité de la mission ? N’est-ce pas faire un effort pour payer sa part des dépenses de l’Église, l’Église locale au service de l’Église universelle ?

 

Comme chaque année, avec l’Avent, vient le temps de la deuxième campagne annuelle de l’Église en France pour le denier. Pour notre paroisse, le denier, c’est plus de la moitié des ressources financières. Malgré l’inflation et les inquiétudes légitimes, c’est le temps, pour chacun et chacune, de se poser la question, peut-être pour la première fois, d’augmenter sa contribution.

 

Le Curé, l’Économe et les membres du Conseil Paroissial aux Affaires Économiques