Au service d’un Royaume spirituel mais incarné

Nous fêtons aujourd’hui le Christ, Roi de l’Univers. Nous le savons, ce
royaume n’est pas de ce monde. Notre engagement de fidèles serviteurs à son service passe par la conversion spirituelle des cœurs, l’amour fraternel du prochain et la mission qui nous mène jusqu’au bout de la terre, jusqu’aux confins de nos quartiers à Asnières.

Nos deux paroisses répondent présentes à ces appels. Non sans difficulté, les paroissiens proposent et assument de nouvelles initiatives pour prendre le relais de celles qui s’essoufflent. Cette année, nous pouvons citer le parcours Alpha Duo, la formation sur le concile de Nicée pendant le carême, l’approfondissement des missions de rue, la préparation d’un logement pour un foyer d’accueil, une attention renouvelée à l’encyclique Laudato Si et la démarche Église Verte. Bien sûr, ces propositions renouvelées n’enlèvent aucun mérite à tous les autres services qui mobilisent toute l’année plus d’une centaine de paroissiens.

Ce royaume n’est pas de ce monde, mais il est incarné dans ce monde. Il nous faut donc de l’argent pour entretenir, éclairer et chauffer (pas trop) les bâtiments, payer les traitements des prêtres et des salariés, acheter des cierges et des bibles… Il faut aussi des équipes pour assurer toute cette gestion matérielle. Les maîtres de maison (régisseurs) lanceront des appels pour réaliser des travaux indispensables mais que nous ne pouvons pas payer à l’entreprise, comme le revernissage de nos belles portes en bois, à Saint-Daniel et à Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.

Comme les royaumes de la terre, nous devons équilibrer nos comptes. Nous pouvons enfin le réussir cette année, après six années de déficit. La baisse du coût de l’énergie contribue à la baisse des dépenses, certes, mais cela ne suffit pas. Il faut aussi encore un peu augmenter les recettes, malgré la stabilité du casuel, des quêtes et autres ressources. La fiche de la campagne du denier, disponible à la sortie des messes, vous donne des explications.

Comme chaque année, avec l’avent, vient le temps de la deuxième campagne annuelle de l’Église en France pour le denier. Pour nos paroisses, le denier, c’est plus de la moitié des ressources financières. Un peu plus de 500 donateurs contribuent à ce financement.

En ce temps de montée vers Noël et les fêtes de fin d’année, pouvons-nous nous poser deux questions ?

 

  • Si je ne donne pas au denier à Asnières, est-ce que ce ne serait pas
    une bonne idée, même à la hauteur de mes modestes moyens ?
  • Et si je donne régulièrement, est-ce que je ne pourrais pas augmenter un peu ma contribution, sans oublier qu’avec la déduction fiscale, elle ne me coûte peut-être qu’un tiers du montant du don ?