IV. Le tombeau de l’Abbé Daniel Joessel
Né en 1908, il est rapidement habité par la vocation sacerdotale. Il entre au Séminaire Français de Rome à 19 ans.
Après son service militaire, il poursuit sa formation aux Carmes à Paris en 1930. Ordonné en 1934, à 27 ans, il est nommé à la paroisse Sainte-Geneviève d’Asnières-Sur-Seine. Ce sera son unique ministère jusqu’à la mobilisation. Attaché à la formation spirituelle des jeunes, il crée plusieurs patronages, camps scouts et mouvement de jeunesse ouvrière.
Lorsque survient la guerre, il est mobilisé dès septembre 1939. Lieutenant d’artillerie, “magnifique entraîneur d’hommes”, il sera blessé le 20 mai 1940. Hospitalisé à Ciney en Belgique, il mourra dix jours plus tard, assisté par un prêtre. Il lui confie des lettres en guise de testament spirituel.
Enterré en Belgique jusqu’en 1949, son corps est ensuite transféré à Asnières-Sur-Seine en l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, à la demande pressante des paroissiens, où il repose toujours aujourd’hui. Dévoué aux jeunes, il fut “pour tous apôtre du Christ” manifesté par un sourire permanent ! Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir un “esprit de prière et de pénitence” très développé.
Déjà à l’époque l’’Abbé Daniel avait instauré des célébrations de prière pour les malades.
Cette vie marquée par la prière, la joie et le sacrifice se terminera par une offrande consciente pour la Patrie qu’il défendait. Mais encore plus pour la persévérance des jeunes et pour le sacerdoce, pour qu’il y ait “des prêtres parmi eux”. “Il offrit le sacrifice de sa vie pour le sacerdoce”.
Quelques années seulement après sa mort, il inspira plusieurs vocations sacerdotales.
En vue d’une possible ouverture d’un procès en béatification, toutes pièces d’archives ou de témoignages le concernant peuvent être transmises à abbejoasnieres@gmail.com