par le Père Ferdinand Kimara
Prêtre étudiant sur des paroisses Sainte-Geneviève et Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours
Faisons de nos maisons les cénacles où Marie a une place d’honneur et invoquons chaque soir Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
Le mois de mai est le mois de Marie, mois fleuri et béni.
C’est à partir du 18ème siècle qu’a commencé l’usage de dédier les mois de l’année à une dévotion particulière. C’est ainsi qu’aujourd’hui, seuls deux mois (février et avril) n’ont pas encore eu leurs propres dédicaces.
Ainsi, le mois de Janvier est le mois du Saint Nom de Jésus depuis 1902 ; Mars, le mois de Saint Joseph, depuis 1855 ; Mai, le mois de Marie qui est le plus ancien et le plus connu des mois consacrés, officiellement depuis 1724. Juin est le mois du Sacré-Cœur de Jésus depuis 1873 ; Juillet, le mois du Précieux Sang depuis 1850 ; Août est le mois du Cœur Immaculée de Marie ; Septembre, le mois de Notre Dame des Douleurs depuis 1857. Octobre est le mois du Rosaire depuis 1868 ; Novembre, le mois des Ames du Purgatoire depuis 1888 ; le dernier mois de l’année est dédié à l’Immaculée Conception.
Revenons sur le mois de Marie : à part qu’il est le premier et le plus ancien de toute la dédicace, remarquons que la piété mariale domine avec cinq mois sur dix. Dans mon pays (Burundi) et ses voisins comme la République Démocratique du Congo, le Rwanda et la Tanzanie, la dévotion mariale est très florissante. Les mois de mai et octobre sont connus comme des mois où les familles chrétiennes, avec plus de ferveur que d’ordinaire, prient le chapelet dans leur foyer.
Le pape Paul VI dans son exhortation apostolique Marialis Cultus, nous rappelle et invite à intensifier le culte marial parce que ce dernier tient une place très noble dans l’ensemble du culte sacré où se rencontrent le faîte de la sagesse et le sommet de la religion. La dévotion ou plutôt la piété populaire n’est pas à blâmer comme certains le voudraient et le font ! Que deviendrait le christianisme sans dévotion mariale ? Marie n’est pas le terme de la prière, elle intercède pour nous et est notre Médiatrice auprès de son Fils, l’Unique Sauveur du monde.
Je vous invite et encourage en ce mois de la Madone, mois de fleurs mais aussi de pleurs, à prier le chapelet, le rosaire, “résumé de tout l’Évangile.” Faisons de nos maisons les cénacles où Marie a une place d’honneur et invoquons chaque soir Notre Dame du Perpétuel Secours. Quelle merveille que sa clôture coïncide avec la Solennité de la Pentecôte !!!
Père Ferdinand Kimara