par le Père Julien Brissier
Vicaire sur des paroisses Sainte-Geneviève et Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours
Institué, il y a seulement 20 ans par Jean-Paul II, lors de la canonisation de Sœur Faustine, le dimanche de la Miséricorde Divine a pourtant un fondement fort dans l’Évangile.
De fait, lors de l’apparition du Ressuscité aux disciples, après avoir dit par deux fois “La Paix soit avec vous !”, il leur dit :
“Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus.”
D’ailleurs, même sa parole : “La Paix soit avec vous” est emprunte de miséricorde. En effet, tous ceux qui l’entendent à cet instant, à l’exception de la Vierge Marie, de Jean et de Marie-Madeleine, l’ont lâchement abandonné dès son arrestation. Mais Jésus, glorieux de sa résurrection ne revient pas sur ces lâchetés qui lui ont couté les marques qu’il leur montre en signe de sa présence réelle au milieu d’eux. Et en une parole “la Paix soit avec vous” il vient de leur accorder son pardon.
C’est alors qu’il les invite à faire de même par le souffle de l’Esprit Saint : “À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis”.
Par l’institution de ce dimanche de la Miséricorde Divine, il nous est donné de redécouvrir que le sacrement de réconciliation n’est pas qu’un préparatif aux fêtes de Pâques mais bien un de ces effets et sans doute même une condition pour vivre pleinement et personnellement l’expérience de la résurrection.
Dans cette dynamique des fêtes pascales, nous vous encourageons donc à vivre ce sacrement. Les horaires d’accueil des prêtres, avec des aménagements permettant une rencontre respectant les distances sanitaires, sont maintenus à cet effet.
De même qu’en ce dimanche, l’Esprit Saint vous soit donné pour faire l’expérience de la miséricorde dans votre foyer.