Revivez le Congrès Mission !

Quel tourbillon d’espérance nous a entraînés fin septembre à Asnières. En orange, couleur d’automne, le parcours missionnaire était fléché pour se rencontrer, s’inspirer, se dynamiser.
L’équipe Église verte s’était proposée pour animer un petit temps de prière pour la Création après la messe de samedi matin. Des tournesols au pied de l’autel, nous avons confié des coins de nature et des peuples touchés par les atteintes faites à notre maison commune. Et autour d’une table fleurie de plantes aromatiques, nous avons échangé sur des rêves et des projets d’écologie intégrale à commencer par une première balade autour des arbres bibliques.
Certes, on était entre nous alors qu’on rêvait que les graines missionnaires essaiment en toute terre. Mais déjà entre paroissiens, la moisson de dialogues était abondante. Croiser les regards de ceux qui forment, qui tendent la main, qui s’engagent auprès des jeunes. Chacune, chacun, à hauteur des temps libres entre travail, éducation, projets, sollicitations multiples de la vie citadine offrent quelques heures de leur temps au service du bien commun. Quelle
source d’admiration !

Claire de l’équipe Église Verte témoigna de la manière de prier pour la Création, de former par le parcours Christ vert, d’être solidaire en jardinant les terrasses maraîchères avec des personnes en insertion, avec les jeunes du patronage. Yallah ! Laudato Si pour tes merveilles !

 

Estelle Grenon – Eglise verte

 

À écouter le père Jean-Marie Crespin, finalement, aller évangéliser paraît presque simple. Il suffit de se mettre en habit de service (prier l’Esprit Saint et se laisser mener par lui), savoir juste dire « bonjour, je suis heureux de vous rencontrer, pourrions-nous échanger… ». Il nous faut accepter d’être présent et de nous laisser être un  instrument au service du Seigneur. Dieu lui-même nous précède toujours dans le cœur des gens et dans le cœur du monde.
Évangéliser, c’est l’accomplissement de son propre baptême. Le père nous invite à prier pour savoir discerner à quoi le Seigneur m’appelle, moi.
Évangéliser c’est aussi répondre au monde d’aujourd’hui qui a tellement besoin de notre force. En nous invitant à nous appuyer sur le discernement de l’Esprit selon Saint Ignace, le père nous emmène jusqu’à un auteur qui lui a tellement fait découvrir la magnificence et la beauté des mystères chrétiens. Il n’est pas certain que les paroissiens montent des groupes de lecture pour lire ensemble Le génie du christianisme de Chateaubriand mais il est sûr que
ce matin-là, chacun de nous est reparti avec cette question : moi, qu’est-ce que j’admire et souhaite transmettre ?

 

Nous sommes partis de notre côté avec Hervé. Nous avons d’abord rencontré un musulman d’environ 50 ans, Ibrahim, au square Joffre. Nous avons eu une magnifique discussion avec cet homme qui a manifestement une relation vivante à Dieu. C’était un moment simple d’amitié, de souhait de se comprendre davantage. Il a terminé en disant qu’il aimerait se retrouver régulièrement avec des chrétiens ou des juifs pieux pour apprendre à mieux se
connaître.
Notre dernière rencontre nous a permis de connaître une  paroissienne d’environ 60 ans, Pauline, qui s’est convertie récemment après un passage à l’hôpital. Elle a reçu le sacrement de l’eucharistie et de la confirmation récemment, et est heureuse de participer régulièrement au chapelet paroissial.
Joie d’avoir vécu ces rencontres suscitées par l’Esprit-Saint, et joie d’avoir participé à la belle veillée de louange et d’adoration hier. Merci à l’équipe qui a organisé tout cela !