C’est une première depuis que j’ai été nommé curé des paroisses Sainte-Geneviève (avec la chapelle Saint-Daniel) et Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours que de vous inviter à un pèlerinage paroissial qui se veut un temps de fraternité, un temps de spiritualité, un temps de ressourcement, un temps de prière en paroisse.

Vous désirez que Dieu vienne vous transformer dans votre vie ? Venez découvrir et suivre la « petite voie » de Thérèse, le samedi 4 et dimanche 5 mai prochains. Il est possible de vivre un tel pèlerinage le samedi et dimanche ou seulement le dimanche, seul, en groupe ou en famille.

Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, plus connue sous les noms de sainte Thérèse de Lisieux ou sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, est une religieuse carmélite française née à Alençon, dans l’Orne, en 1873 et morte à l’âge de vingt-quatre ans à Lisieux, dans le Calvados, en 1897. 

Par sa vie et par ses écrits, Thérèse vous appelle à ” vivre d’amour ”, à vous offrir à Dieu tel que vous êtes pour qu’il agisse en vous, et à devenir un saint, avec vos fragilités, vos limites et vos blessures.
Sainte-Thérèse écrivait : « La sainteté n’est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du cœur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu’à l’audace en sa bonté de Père » (Derniers entretiens).

Comme le rappelle le P. Jean-Thomas de Beauregard : « Avec la petite Thérèse comme avec tout l’Évangile, le paradoxe est que l’on devient adulte dans le Christ en devenant toujours plus enfant de Dieu ».

Un grand nombre de fidèles, jusqu’à aujourd’hui, a reçu par l’intercession de Sainte-Thérèse ” une pluie de roses “ qui sont autant de grâces venant du Seigneur.

 

Le pape Jean Paul II rappelait en 1997 que la « petite voie », chemin de confiance et de la remise totale de soi-même à la grâce du Seigneur, n’est pas une voie à banaliser, comme si elle était moins exigeante. Elle est en réalité exigeante, comme l’est toujours l’Évangile. Mais, c’est une voie où l’on est pénétré, du sens de l’abandon confiant à la miséricorde divine, qui rend léger même l’engagement spirituel le plus rigoureux… 

Pourquoi partir en pèlerinage ?
Dans la tradition chrétienne, le pèlerinage a toujours eu le sens d’un ressourcement dans
la foi, la vie de l’Église et la vie fraternelle. Il peut être aussi l’occasion d’une démarche
de conversion personnelle et communautaire. La démarche de pèlerinage manifeste concrètement le signe que la vie chrétienne et l’Église sont en chemin vers le Royaume de Dieu.

Partir en pèlerinage, c’est d’abord quitter ses habitudes, pour trouver un sens à sa vie, se donner du temps pour reprendre sa vie en mains, pour regarder plus loin et plus haut, à la lumière de l’Évangile.

Partir en pèlerinage, c’est aussi, comme Abraham (Genèse 12-1) partir sans savoir pourquoi mais partir parce que Dieu nous le demande.

 

Les pèlerinages nous donnent l’occasion de mieux comprendre la Parole de Dieu, le monde actuel et notre Église d’aujourd’hui. Ils sont aussi l’occasion de se déplacer spirituellement et humainement en quittant des idées préconçues. Le pèlerinage nous apporte toujours des grâces que le Seigneur met sur notre chemin pour mieux en vivre et témoigner en rentrant à Asnières !

 

Pour les modalités pratiques je vous invite à lire en page intérieur de ce bulletin l’encadré à ce sujet. Des bulletins d’inscription (version papier) sont aussi à votre disposition dans les trois lieux de cultes. La version numérique est disponible sur le « WhatsApp » paroissial.

 

Pour davantage de renseignements, l’équipe d’organisation (P. Jean-Marie Crespin, Anne-Sophie et Frederic Frachon Cécile Klos, Hervé Eon-Duval, Francis Thang) ainsi que les secrétariats paroissiaux
et moi-même, sommes à votre disposition.