Venu de son pays pour des études de théologie, le Burundi, le père Isaac a vécu dans notre communauté plusieurs années.
Avec le souci de mettre à notre disposition son dévouement sacerdotal, son désir de partager notre foi et notre prière, au fil des jours.
Il continue ses études, maintenant à Nancy ; vicaire à la cathédrale et aumônier d’étudiants, pour quelques années encore.
Aujourd’hui, il fait appel à nous. Pour lui-même, mais pour sa paroisse d’origine, Karinzi, un vaste ensemble de plusieurs dizaines de clochers, de plusieurs dizaines de milliers de fidèles.
C’est elle qui a porté son projet de sacerdoce, qui a soutenu ses frères et sœurs, à la place de ses parents, tôt disparus.
Le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète.
La région du Père Isaac, pour des questions politiques, a été laissée à l’abandon par le pouvoir après les guerres qui l’ont ensanglantée depuis l’indépendance, sans relâche.
Les écoles ont été détruites. Les infrastructures manquent. Les enfants, si nombreux, ne peuvent se développer comme ils y ont droit.
Il poursuit depuis plusieurs années, au Burundi et en France, un projet de centre polyvalent pour les jeunes : centre de santé, d’éducation et de culture. Le projet «KIVUNGWE».
Projet porté par le diocèse et Caritas Bujumbura, il vous est proposé en ce temps de Carême.
Faisant suite au projet Pygmées du Père Jacques, dont nous avons reçu récemment des nouvelles, à notre grande joie. Après des vicissitudes nombreuses, il a réussi à édifier la structure de la première école de son projet : intégrer à la population locale les pygmées de la forêt voisine !
Du Congo, Il nous remercie de notre concours. Et reste en amitié fraternelle.
Le Père Jacques, maintenant le Père Isaac…
Dimanche, à la quête, soutenez-le, cela a du sens.